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Propositions de lecture "adultes" 

La biographie de Daphné du Maurier, l'auteur de Rebecca,

 adaptée par A. Hitchcock au cinéma (Joan Fontaine/Laurence

Olivier)

 

Ce livre est un voyage littéraire sur les traces d'un des plus écrivains britanniques à redécouvrir d'urgence !

 

Quelle belle surprise Tatiana de Rosnay nous a faite là avec cette biographie de Daphné du Maurier ! Manderley décrit minutieusement une vie aussi mystérieuse que son œuvre. Elle se lit comme un roman écrit avec style, aisance, précision dans les détails. Un grand travail d'investigation mené de main de maître ! On découvre une Daphné originale, marginale et passionnée ! Qui était-elle vraiment ? Son écriture est sa raison de vivre ; tous ses écrits deviennent des succès au fil des ans, ses lecteurs en redemandent. Quel bonheur on éprouve à pénétrer les maisons où elle a vécu, ces maisons qui lui ont donné toute sa puissance créatrice, où l'on retrouve à chaque pas l'atmosphère envoûtante du Manderley de Rebecca. Oui, on souffre avec elle de ses déceptions de n'être pas reconnue par l'élite qui l'accusait d'être un auteur populaire seulement

capable d'écrire des romans sentimentaux. Oui, on souffre encore plus pour elle, quand, dans la 2e moitié de sa vie, l'inspiration tarde à venir puis finit par se tarir.

 

Pour raconter son histoire, Tatiana de Rosnay s'est mise dans la peau de la romancière (Daphné de Rosnay ou Tatiana du Maurier ?) J'attendais assurément beaucoup de ce livre connaissant déjà une partie de l'oeuvre de la romancière, mais pas du tout sa vie qui pour moi, restait une énigme. Je peux vous assurer que j'ai été comblée par cette lecture au-delà de toute expression. Merci à l'auteur de nous avoir si bien restitué son oeuvre, vous nous donnez l'envie de lire (ou relire) tous ses livres et grâce à vous, l'auteur et son oeuvre sont en train de renaître !

 

Propositions de lecture "enfants"

Le niveau de difficulté est indiqué par des astérisques (de 1 à 3)
1 : plus facile* 2 : moyen**3 plus soutenu ***


Marcel Aymé - Les contes du chat perché (9-12 ans), Gallimard 1975 
Niveau de difficulté (*) 


Ces 16 contes présentés dans 2 volumes (Les contes rouges et les contes bleus…) se déroulent à la ferme où deux sœurs écolières Delphine et Marinette vivent chaque jour des aventures magiques peuplées d’animaux qui parlent beaucoup. Le chat intervient parmi d’autres animaux de la ferme, et des bêtes plus sauvages croisées sur le chemin de l’école. Les parents, sévères, sont souvent les dindons de la farce, les fillettes réussissant toujours avec l'aide des animaux à se tirer des pires punitions. Chacune de ces histoires est indépendante mais c’est mieux de les lire à la suite, car il y a quelques clins d’œil d’un conte à l’autre. "Le chien", "les cygnes" et "le petit coq noir" sont des récits tout simplement fascinants. Certains récits, tels que "la patte du chat", "les vaches" ou "les boîtes de peinture" sont de véritables leçons de morale. "Les bœufs", "le problème" parlent d'éducation. D'autres sont plus émouvants : "le cerf et le chien", "le canard et la panthère". "Le paon", "le loup", "le mauvais jars" sont des fables qui invitent les enfants à la prudence. "L'éléphant" met en garde contre le mensonge avec une intrigue bâtie sur un récit pour enfant. 

 

Roald Dahl - Charlie et la Chocolaterie, Gallimad 1978
Niveau de difficulté (**)


Willy Wonka est le plus fabuleux chocolatier de tous les temps. Il décide de permettre à cinq enfants de visiter et de connaître les secrets de sa mystérieuse chocolaterie. Mais pour être l’élu(e), il faut trouver le sésame : un ticket d’or caché dans cinq barres de chocolat « Wonka ». Charlie Bucket, le héros de l’histoire, vit avec une famille aimante dans une extrême pauvreté. Il parvient à trouver comme par miracle le dernier ticket d’or et visite la chocolaterie, accompagné de quatre affreux garnements : Augustus Gloop (glouton), Veruca Salt (gâtée), Violette Beauregard (mordue de chewing-gum) et Mike Teavee (obsédé par la télé). De salle en salle, de merveilleuses surprises les attendent mais à la fin, il n’en restera qu’un et sa récompense sera extraordinaire.

 

Alphonse Daudet - La chèvre de M. Seguin, 1887 – Dans Les Lettres

de mon moulin, Gallimard - Folio Cadet 
Niveau de difficulté (**)


Attachées à un piquet au pied de la montagne, toutes les chèvres de M. Seguin s’ennuient auprès de lui, alors tour à tour, elles cassent la corde qui les retient prisonnière, bravent l’interdit pour découvrir la liberté, le grand air, le torrent bouillonnant et l’herbe savoureuse…mais elles finissent par être mangées par le loup. Pourtant, le bonhomme ne se décourage pas. Après six tentatives, il achète une septième chèvre en prenant soin de la prendre toute jeune pour qu’elle s’habitue mieux à rester chez lui. Mais voilà que Blanquette veut, elle aussi, aller dans la montagne et gambader dans la bruyère. Comme les autres, elle s’évade. À la tombée de la nuit, en toute conscience, elle choisit de rester dans la montagne et d’affronter son destin. Comme les autres, elle sera dévorée par le loup.  

07 69 66 38 02

tourvilleleslivres@gmail.com

Les Cap-Hornières (Etienne Bernet) – Ed. Babouji -                 
 Femmes de capitaines à bord des voiliers long-courriers

 

Au temps de la marine à voile, un dicton disait : « Longues oreilles et  robe  noire,  autant que cape et moire,  mènent marin  au désespoir »,  ce  qui signifiait  que tout  animal à longues  oreilles,  femme  ou  abbé  embarqués  portaient malheur ! Un autre  pourtant  le  contredisait  :  « Croix du Sud, étoile du Nord et femme à bord conduiront navire à bon port ». Faisant fi des croyances et superstitions, des femmes suivaient leurs capitaines de maris dans leurs navigations au long cours. Au  XVIIIe siècle, cette pratique était autorisée y compris dans la Royale, notre marine de guerre, où les femmes d'officiers des frégates et bricks du roi pouvaient suivre leurs époux en campagne.
Mais c'est aux femmes de capitaines de voilier longs-courriers, ceux qui passaient le Cap-Horn, au tournant du XXe siècle, qu'Etienne Bernet s'intéresse ici. Il a identifié quarante-cinq épouses autorisées à partir à bord des navires de leurs maris, totalisant plus de quatre-vingts embarquements, entre 1897 et 1921. Le phénomène est loin d'être marginal, et comme beaucoup de leurs ancêtres, la plupart d'entre elles embarquent pour un voyage de noces. Les capitaines ne se mariaient qu'après avoir obtenu leur brevet de capitaine au long cours et s'être vu confier un premier commandement. « Jeunes capitaines, jeunes mariés », disait un autre dicton. L'auteur nous offre avec ce livre une étude originale, fortifiée par de nombreux et passionnants témoignages et illustrée de nombreux et curieux documents.

 

Les noms des femmes ayant franchi le Cap-Horn et citées dans ce livre sont par ordre alphabétique : Mme Augé – Mme Célina Boju – Mme Louisette Boju – Mme Cavelan – Mme Chevalier – Mme Delanoë – Melle Marcelle Delanoë – Mme Ernouf – Mme Guerpin – Mme Henry – Mme Jeannin (I)– Melle Suzanne Jeannin – Mme Jeannin (II) – Mme Hotense Ledru – Mme Lefeuvre – Mme Lucas – Mme Macé – Mme Marie Olivaux – Mme Rabecq – Mme Rio – Mme Rosé – Mme Sautrel – Mme M. Joséphine  Stéphan


Etienne Bernet, spécialiste de l'histoire de la grande pêche, anime l'association Fécamp-Terre-Neuve et sa publication, les Annales du patrimoine de Fécamp.

Sans  un  mot de  Harlan Coben, 2008  Pocket  (Titre  d’au  moins une dizaine de romans de différents auteurs  mais  ici  il  s’agit bien de celui de l’Américain Harlan Coben). 


J’ai adoré ce thriller mené tambour battant du  début  à  la  fin. Difficile de la  lâcher.  Plusieurs  histoires  s’entremêlent  autour d’une énigme  principale  pour  toutes se  retrouver au  dénouement.  On  est confrontés  aux  problèmes des nouvelles technologies, du harcèlement scolaire et des relations parents-enfants dans une banlieue new-yorkaise aisée. Une histoire haletante, donc, par l’auteur de « Ne le dis à personne. »

Loubière  (Sophie) : L’Enfant aux cailloux (18/01/24)

 

(Une grand-mère qui se mêle de ce qui ne la regarde pas )


Mme Préau  retraitée de  l’Éducation Nationale,  vient de déménager.  En froid  avec  sa  famille  mais  toujours  aussi  investie dans sa vie civique, elle trompe l’ennui en écrivant des courriers aux locaux.  Son  fils  médecin  s’oblige  à  lui rendre visite tous  les  15 jours.  Rapidement  elle  repère  dans  le  jardin  voisin un  petit garçon qui ne joue jamais avec ses frère et sœur : elle ne le voit pas car il se dissimule, mais il lui envoie régulièrement des messages d’appel au secours et elle n’en dort plus… il est urgent de faire quelque chose. La vieille dame souffrirait-elle de solitude, aurait-elle des hallucinations ou alors serait-elle parfaitement lucide ? A vous de le découvrir dans ce touchant roman dont les thèmes portent sur la vieillesse, l’enfance maltraitée, les relations familiales, la vie sociale. Je dis bravo Mme Loubière pour ce roman qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. Le livre a obtenu 5 prix dont le prix des Ancres noires en 2013. (2012 – 336 p.)